Pour la Paix & la solidarité Internationale

 

Le 1er mai : Mobilisons-nous pour la solidarité internationale et la PAIX !

Depuis plusieurs années, la journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs du 1er mai se tient dans un contexte international lourd de dangers. La multiplication des conflits, les discours belliqueux ne mèneront à rien ! Il faut stopper cette escalade dangereuse et retrouver la voie de la diplomatie.

Nous exigeons un cessez-le feu immédiat et permanent à Gaza, l’arrêt des bombardements, des massacres de civils et du processus de colonisation. Nous exigeons que les otages détenus par le Hamas soient libérés immédiatement. Nous demandons la reconnaissance de l’État palestinien par la France et qu’elle s’engage à travailler réellement pour la paix dans la région, seule garantie de la sécurité des peuples israélien et palestinien.

L’agression de l’Ukraine par la Russie doit cesser !

La CGT continuera de soutenir le peuple ukrainien confronté à la folie guerrière de Poutine et se tient aux côtés du peuple russe toujours plus bâillonné face à l’autoritarisme de leur président. La France doit demander un cessez-le-feu immédiat. En Ukraine, comme à Gaza et partout dans le monde, l’urgence est d’agir pour la paix !

Le 1er mai : Mobilisons-nous pour la JUSTICE SOCIALE !

200 milliards d’euros d’argent public donnés chaque année aux entreprises sans contrepartie, 100 milliards d’euros distribués par ces mêmes entreprises en dividendes, 70 milliards d’euros d’évasion fiscale… La hausse des prix a atteint 4,9 % en 2023. Sous l’effet de l’inflation nos salaires reculent, la vie quotidienne devient de plus en plus difficile .

Pire, 8 millions de personnes, soit un quart des travailleurs, sont aujourd’hui précaires (Observatoire des inégalités, 2023). L’inflation est amplifiée par les profits. Les services publics sont à l’agonie, les transports publics à l’abandon, l’Île-de-France est devenue un désert médical. Les financements publics doivent servir à contribuer à notre bien commun et au vivre ensemble, pas à subventionner sans contreparties les entreprises.

L’urgence est d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux en prenant en compte l’augmentation du coût de la vie et de mettre en place des politiques de développement des services publics. Mais certainement pas en réduisant de 10 milliards d’euros les dépenses publiques en 2024, en plus des 16 milliards déjà prévus comme annoncé par le ministre de l’Économie et des Finances.

Dictée par le capital, toujours plus avide de profits, la politique sociale et économique du gouvernement ne fait qu’empirer les choses pour les personnes les plus fragiles et tire l’ensemble des travailleurs vers le bas : que ce soit la réforme de l’assurance chômage et une réduction des allocations alors que le régime est excédentaire. La suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) pour les privés d’emploi en fin de droits, les orientant vers le revenu de solidarité active (RSA).

La «Loi travail 2», annoncée en écho aux propositions du patronat : élévation des seuils pour organiser les élections du personnel, suppression du 1er tour aux élections (réservé aux organisations syndicales), dérogation aux conventions collectives les 5 premières années d’existence d’une entreprise, limitation des délais de recours en cas de licenciement abusif…, les restructurations des branches vers le moins disant social, la réforme de la rémunération des fonctionnaires. STOP !

L’austérité ça suffit ! Il faut changer de politique !

Les richesses créées par le travail doivent revenir en priorité aux travailleuses et travailleurs !

Le 1er mai : mobilisons-nous pour la DÉMOCRATIE !

La situation est grave, le président de la République et son gouvernement enfermés dans leurs dogmes libéraux, portent l’entière responsabilité de la crise sociale renforçant ainsi les ennemis de la démocratie.

Parce que nous refusons leurs choix idéologiques, leur déni de démocratie, leur mépris à l’encontre des travailleurs et travailleuses, de la jeunesse et des retraités, parce que nous refusons que l’extrême droite, en embuscade, tire les bénéfices de cette situation créée par le gouvernement, parce que nous savons que les moyens existent pour augmenter les salaires, pour financer les 32h et la retraite à 60 ans, parce que nous savons que d’autres politiques, basées sur la diplomatie, peuvent être mises en place au niveau international pour gagner l’arrêt des combats en Ukraine et l’invasion de Gaza, nous poursuivrons le combat pour la justice sociale, la solidarité internationale et la paix !

Les meilleures réponses à la désespérance et l’extrême droite c’est la paix et le progrès social !

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *